mardi 30 octobre 2007

Qu'est-ce que j'fous ici? Position #1 - Un jour les chiens auront une adresse courriel


Ici, des chiens il y en a partout. Ils sont comme des êtres humains et cohabitent avec nous. Même eux ont la vie dure. Ils trainent dans la rue et sont sales, mais ils ne sont pas méchants. Personne ne les flatte ou ne s'en occupe. En fait, ça ne change pas vraiment du sort réservé à certains Nicas. Les chiens mangent dans les vidanges et n'appartiennent à personne. Ils dorment un peu n'importe où, au milieu de la rue, chient n'importe où et s'accouplent n'importe où. Leur maison, c'est partout. Mais, malgré les apparences, ils peuvent être civilisés. Ils le sont parfois même plus que certains êtres humains. Par exemple, sur la route, quand ils apercoivent une grosse masse au loin qui grossit, grossit et grossit, ils savent qu'ils doivent se tasser du chemin et attendre avant de traverser la rue. J'vous dis, c'est très drôle, ils se tassent quand en char arrive! J'imagine qu'à force de cohabiter avec les amis humains et toutes leurs bébelles, ils ont développé des aptitudes pour pouvoir survivre en société.


D'ailleurs, je suspecte que cette intense cohabitation chien-humain n'ait pas qu'une influence sur le comportement des chiens, mais aussi sur celui des humains. Je vous raconte : c'était un dimanche soir, je revenais du spectacle des Black Eye Peas (oui les Black Eye Peas sont venus Managua, j'en reviens pas encore). Alors que j'étais dans le taxi sur le chemin du retour, mon coeur s'arrêta soudainement de battre quand je vis soudainement, juste devant nous, en plein milieu de la rue, un homme étendu par terre de tout son long!! Le taxi freina. Je pensais que l'homme venait d'avoir un accident et qu'il était mort! Vite, faut appeler l'ambulance! Mais non, me dis le chauffeur, t'inquiète, le gars ne se tassera pas, il est juste à niveau d'alcool saoul-inconscient. Ayoye, mais il faut tu être assez saoul pour décider de dessaouler au beau milieu de la rue en pleine nuit! Même les chiens ne font pas ça! On a donc ralentit et passé à côté...


Les Nicaraguayens sont complètement fous. Quelque chose coule dans leur sang, je ne saurais dire quoi, qui les pousse à poser des gestes...incohérents. En fait, plus j'y pense, plus je crois que le rhum Flor de Cana, disponible à tous les coins de rues et valant des peanuts, y est pour quelque chose.


Encore en fin de semaine à San Juan del Sur, nous étions en voiture en route vers une plage pour faire du surf (wouaaa!), quand nous avons croisé un homme couché parterre à côté de son vélo. Aaahh! Le coeur m'a (encore) arrêté de battre. J'ai pensé qu'il avait fait un accident de vélo et qu'il était inconscient.... Le conducteur (séduisant prof de surf) m'a rassuré : t'inquiète, il fait ça tous les dimanches, il se saoul, prend son vélo, et moment donné est juste trop saoul pour continuer à pédaler, donc il tombe et ne se relève plus, inconscient!


Les Nicas sont fous.


Donc voilà, d'après ma profonde étude sur la culture Nicaraguayenne, je crois sans aucun doute que la cohabitation chien-humain ait des effets sur les comportements des deux espèces. En fait, on assisterait à un inversement des comportements et il apparait que le chien sortirait gagnant de cette cohabitation puisque celui-ci emprunterait les meilleurs côtés de l'être humain afin d'évoluer et assurer leur survie. Par contre, le comportement de l'humain serait plutôt décevant puisque celui-ci adopterait les moins bons côtés de l'espèce du chien, c'est-à-dire des comportements primitifs, barbares, comme se coucher en plein milieu de la rue, comportement sans intelligence qui mettent sa vie en danger....Trouver l'erreur.



Donc, qui sont les plus intelligents au juste? Les humains ou les chiens? Les animaux sont peut-être beaucoup plus intelligents qu'on le pense. D'ailleurs, avez-vous déjà vu une fourmi ne rien faire? Mettons dormir, ou jaser? Moi non. Surveillons-les!



Dernière chose, je prédis que bientôt, les chiens auront tous leur adresse courriel! D'ailleurs, ça ferait bien car je pourrais leur envoyer leurs photos.



Wouf!


Émilù

mardi 16 octobre 2007

Qu'est-ce que j'fous ici? Position #2 - Clic il fait clair, vive la lumière!

«La luz se fue»...comme d'habitude. Comme vous l'avez probablement lu dans un de mes anciens textes, Managua souffre de grands problèmes d'électricité. Chaque jour, le scénario est le même. Dépendamment de la semaine, des pannes d'électricité surviennent soit de 14h à 17h ou de 18h à 22h. Au début, je trouvais ça très cute et charmant de souper à la chandelle, mais là je dois avouer que ces moments ont tout perdu en romantisme et qu'après 4 mois, je comprends les familles Nicaraguayennes de vouloir s'acheter une génératrice. Et que dire de l'horaire de jour...Wow! Je trippais au début...parce que je n'avais rien à faire! Mais là, j'ai beaucoup de travail et moins de temps pour bloguer! Donc sur ces mots, je vous laisse!!
Bye!

lundi 15 octobre 2007

Qu'est-ce que j'fous ici? Position #3 : Héroïne à tout prix?

Quand je suis arrivée au Nicaragua le 25 juin dernier, je me suis demandée la question suivante : Pourquoi l'Agence canadienne de développement internationale a-t-elle décidé d'envoyer des coopérants à Managua. En d'autres mots, sont-ils fous?
Oui, c'est clair qu'il y a de gros problèmes ici. Oui, c'est clair qu'ils ont besoin de support urgent dans plusieurs secteurs et qu'il est surement en notre devoir, Canadiens et Canadiennes nés sous une bonne étoile, de soutenir et de porter secours à ce pays en difficultés. Oui, mais jusqu'à quel prix devons nous offrir notre aide? Je me rappellerai toujours, dans mes cours de sauveteur, j'avais bien appris que la première étape avant de procéder à un sauvetage et de penser à sauter à l'eau, est de s'assurer de ne pas mettre sa propre vie en péril!! Logique, non? Par exemple, mettons qu'un fils électrique est tombé dans la piscine et que tous les baigneurs sont électrocutés, le sauveteur doit-il sauter à l'eau pour aller secourir les victimes?? Si ta réponse est oui, je t'invite à réfléchir, disons 4 secondes de plus. J'te dis, ta vie pourrait en bénéficier. Un sauveteur électrocuté, ça ne sauve pas fort fort. Héroïne à tout prix? Non merci. Voila comment était ma pensée au début.
Mais bon ne vous inquiétez pas, la situation est moins pire qu'elle en a l'air. C'est surtout les premiers mois qui sont les plus difficiles. J'étais choquée par tout. Je ne comprenais pas que des gens puissent réussir à vivre dans un tel chao. Je me rappelle même, lors de la visite de Marie-Claire et Catherine de Plan Nagua, en début juillet soit 2 semaines après mon arrivée, je leur avais déclaré que je n'étais pas très en accord avec cette idée d'envoyer des Canadiennes dans de telles conditions!!! Je voulais bien aider, mais je trouvais que le prix à payer n'en valait pas le coup. J'étais en choc culturel, déstabilisée. Maintenant, j'ai ajusté ma façon de vivre avec ce nouvel élément qu'est la sécurité, puisqu'il est plus préoccupant qu'au Canada. Il y a moyen de survivre et même de vivre sans trop de soucis. Un des problèmes est au niveau de la circulation. Il y a beaucoup d'accidents de la route. J'avais d'ailleurs écrit un texte là-dessus en juillet. Ici, la circulation routière est plutôt désorganisée. Il y a quelques feux de circulation, mais les gens ne les respectent pas toujours. À Managua, le klaxon fait la loi. Tout le monde klaxonne tout le temps, une vraie guerre de bruit! La règle est bien simple : celui qui klaxonne le plus et ainsi réussi le mieux à signaler sa présence peut passer. Donc, lorsque tu arrives à une intersection, si ton coup de klaxon est bien fort, insistant et domine celui des autres, les autres voitures ralentiront et tu passeras. Une vraie science....pas très exacte. Disons que ce mode de fonctionnement engendre parfois des malentendus et des accrochages!
Aussi, si j'écoutais toutes les recommandations de tout le monde ici, je ne sortirais pas très loin de chez moi. En fait, je crois qu'il faut en prendre et en laisser. On me dit qu'il est dangereux de marcher seule dans la rue, à toutes heures du jour, qu'il soit 7h du matin ou 15h dans l'après-midi. Ok, donc je vais prendre un taxi. Hein? Un taxi? Seule? Jamais tu ne devrais prendre un taxi seule. Et même avec une amie, deux femmes étrangères dans un taxi, ça peut être dangereux. Ok, donc je vais prendre le bus. J'ai vite arrêté, après la fois où j'en suis ressortie le bras écorché, traumatisée, incapable de sortir tellement le bus était bondé! Pas besoin de poteau, les gens entre qui tu es coincé suffisent parfaitement à la tâche! Haha!
En fait, il suffit de connaître la ville et d'y vivre un moment pour s'y sentir bien. Et j'ai mon chauffeur de confiance, Chester, à qui je n'ai qu'à lancer un coup de fil pour qu'il vienne me chercher. Donc, j'ai développé des trucs pour ne pas attirer le trouble. Aussi, je ne porte pas de bijoux en or ou de valeur dans la rue, je ne me promène avec mon portable, je ne sors pas mon appareil photo ni mon argent en pleine rue. La clé, c'est de ne pas trop exposer sa richesse.
Voilà, la sécurité occupe la position #4 puisque parfois, oui, cet élément me pèse un peu. Mais, comme tout le reste, c'est un élément que j'ai adopté. Et je crois qu'en connaissant les limites de ce qu'on peut faire et ne pas faire, il est possible d'être en sécurité. Tout est une question de jugement.
Saviez-vous que le Nicaragua est considéré comme le pays le plus sécuritaire de l'Amérique Centrale!! Donc, ya pas à s'en faire!
Voilou!

mercredi 26 septembre 2007

Qu'est-ce que j'fous ici?? Position #4 - Opération Lavage

Sérieux, que je n'entende plus personne me dire : «Je n'ai pas l'temps, faut je fasse mon lavage.»

Je vous confirme que quand quelqu'un vous dit ça au Québec, c'est parce qu'il ne veut tout simplement pas vous voir. Au Québec, personne ne fait son lavage, ce n'est pas vrai. C'est impossible. J'appelerais plutôt ça du «garochage de linge dans une machine qui fait tout le travail pour soi.» De toute façon le mot le dit : laveuse!

Au Nicaragua, la laveuse, c'est toi-même. On fait tout notre lavage À LA MAIN. Tout, tout, tout. Les bobettes, les bas, les jeans, les draps, etc. Chaque 2 semaines, c'est le même scénario. Après m'être choqué contre moi-même pour ne pas (encore) m'être rendu compte à temps que je n'avais plus rien à me mettre sur le dos, je me rends au fond de la maison où est installé l'espace de lavage. Ya rien de plus simple comme installation. Des gros bassins d'eau et une plaque sur laquelle je frotte mes vêtements. Même pas besoin d'électricité: juste des mains, de l'énergie humaine, du courage, un I-Pod avec les tounes de Los Torros Band, une après-midi de libre et c'est parti mon kiki!

Le processus se divise en trois étapes. Il faut absolument que je fasse un film avec ca. J'vous dis, si quelqu'un se cherche un nouveau sport pour maigrir, je lui conseille fortement de venir faire son lavage au Nicaragua. Tu sues tellement qu'à la fin, le linge avec lequel tu faisais ton lavage... est sale. Ce qui veut dire qu'au Nicaragua, il est impossible que tout tout tout ton linge soit propre em même temps (à moins de faire son lavage......NU!!!) Wouaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!

Donc oui, qu'est-ce que j'fous ici? À laver mes bas à la main, un par un, quand j'ai une belle laveuse au Québec? En-tout-cas, si tu cherchais à te compliquer la vie Émilie, c'est réussit.
Ah ouin? Bin j'en suis pas si sure...À bien y penser, faire son lavage à la main, ya rien de compliqué là-dedans, c'est la simplicité même! Qu'est-ce qu'il y a de plus compliqué, d'après-vous, entre une main et une laveuse? Qu'est-ce qui risque de briser le plus rapidement et de coûter le plus de sous? Qu'est-ce qui demande le plus d'électricité? Bin c'est la laveuse bien entendu! Dans le fond, autant au début la tâche me paraissait inhumaine et me décourageait que maintenant, je prends plaisir à la faire (oui je sais j'ai changé...!). J'ai découvert le bonheur de prendre LE TEMPS de faire les choses. Ayoye Émilie t'es rendue zen en maudit...

Tranquilla, pas de stress, je fais mon lavage! J'pense que là je peux appeler ça de même maintenant!

Et aussi, ça m'a fait prendre conscience de la quantité de linge que j'ai! Lorsque j'ai une tentation pour acheter un nouveau morceau de linge (ah ouin? tu magasine toi?), je pense aussi qu'il ne sera pas que de le porter, mais aussi de le laver! Mon portefeuille sourie à la vie!

C'est donc un «Qu'est-ce que j'fous ici» qui évolue en «Ouin....c'est qui les fous au juste!». C'est peut-être nous, les Québécois. Fous de la vitesse, de la peur de perdre son temps, fous de l'efficacité, de la rapidité. Vite, vite, encore plus vite! C'est bin long làààà!

Wooooo!! On relaxe, on prend une bouffée d'air et on respire...la bonne odeur de savon! J'vous le dis, le linge sent encore meilleur quand on en y a mis autant de soin!

Demain, la position #3......Bonne soirée!

Émilie ouiii!

xxx

mardi 25 septembre 2007

Voici EN PRIMEUR le nouveau Top «Qu'est-ce que j’fous ici ??»

Surprise, me revoilà! Pis ?? Como esta todo ? Oui je sais, je me fais très discrète ces temps-ci. Je boude. Ya des moments comme ca. Sans raison. C’est la vie.

Mais là, je le sens, c’est le temps de me remettre sur le droit chemin, avant que la cloche sonne pour m’annoncer que je dois revenir…..aaaaaaaaahhhh!!!

Alors je reviens en force… et n’ai qu’une seule envie…

Maintenant que je vous ai dévoilé quelques parties…de mes bagages (wowow !) et que vous savez à quel niveau ma machine à épiler se situe dans mon échelle de bonheur, je crois qu’il est temps de renouer avec ces beaux moments de partage. Let’s go on se dit les vraies affaires ! Voici le tout nouveau TOP «Qu'est-ce que j’fous ici??»

Incroyable, je sais, vous aller capoter, vous ne pourrez plus dormir, suspendus aux lettres qui forment les mots qui forment les phrases de mon blogue! Grâce à moi, vous passerez encore une autre semaine formidable. Je sais, je suis d’une bonté…naturelle...

Non sérieux, vous pourrez au contraire vraiment bien dormir, car en lisant mes lignes, vous vous sentirez soudainement très bien peu importe l’endroit où vous êtes au Québec. Le Nicaragua est le deuxième pays le plus pauvre en Amérique Latine, après l'Haïti. Cette situation économique très difficile est particulièrement visible dans la capitale de Managua (ma ville!), où 30 000 enfants et adolescents vivent dans la rue. Dans ce pays, 50% de la population a moins de 18 ans. Pas besoin de vous dire que la vie n’est pas facile ici. Attention! Je vous mets en garde, je ne suis pas responsable des effets secondaires que pourrait provoquer la lecture de ces chroniques. En effet, vous daterez avec votre laveuse, ne regarderez plus avant de traverser la rue, vous promènerez seulement les pieds nus, chercherez les bouchons de circulation, recommencerez à prendre la bus et flatterez tous les chiens de la ville. Je vous aurai prévenu !

Donc, à défaut de vous faire retrouver le bonheur éternel, ce top pourra-t-il vous faire prendre conscience qu’au Québec, on est bin! Nous l'oublions souvent, mais nous somme nés sous une bonne étoile et avons de la chance de vivre dans un pays comme le Canada. J’ai confiance qu’à la fin de la semaine, vous comprendrez pourquoi.

Demain, la position #4 du Top. Quel élément me fatigue assez pour me questionner : QU'EST-CE QUE J'FOUS ICI???????

mercredi 19 septembre 2007

Suis-je la seule à le voir?

Quand je me réveille en forme le matin, j'use mes jambes pour me rendre au travail. Pas qu'il y a des grosses côtes à monter ou des volcans à escalader. C'est plutôt la forme psychologique dont je parle, car le spectacle que m'offrent les rue de Managua est souvent désolant. Ce matin c''était la pire fois. Rendue à la mi-chemin de mon parcours, j'ai croisé un homme qui était assis par terre. De loin, je voyais que sa jambe était allongée et que son pied était très enflé. Ca avait l'air douloureux. J'étais curieuse de savoir ce qu'il avait et ce qu'il faisait assis là parterre sur le trottoir... En m'approchant, j'ai constaté que sa jambe était dans un état pitoyable; il avait une énorme plaie sur le côté du tibia, comme une grosse morsure à la chair. Il était tout sale et n'avais pas l'air de bien allé. Il avait besoin de soins urgents sinon il allait peut-être perdre sa jambe ou je ne sais pas.
Je n'ai rien pu faire. J'ai eu peur. Je n'eu qu'un voeu, être ailleurs. J'ai ressenti un malaise de honte. Honte de ne pas aider cet homme qui était là devant moi et qui souffrait. Honte de marcher devant lui avec mes deux jambes, égoïste. Et tous ces gens qui passaient devant lui comme si de rien n'était, comme s'il n'existait pas. Je me suis demandé pourquoi personne ne le transportait à l'hôpital. Suis-je la seule à le voir? Est-ce que je suis encore entrain de rêver oui ou merde? Faites de quoi! Le Nicaragua est le pays des extrêmes et ça c'est un des deux bouts. Demain je vais prendre un taxi. J'ai eu ma dose pour cette semaine.



Bonne nouvelle : je vais avoir de la visite! Mon papa viendra au Nicaragua du 30 septembre au 6 octobre! Nous fuirons Managua pour se diriger vers la côté Atlantique à Corn Island dans les Caraïbes. Cette ile n'a pas été touchée par l'ouragan.

mercredi 5 septembre 2007

L'article! (gracias brother!)


Ouragan Félix - Mon témoignage dans le Journal de Montréal!


Bonjour, ne vous inquiétez pas, je ne suis pas en danger!


La nuit dernière a été plus calme à Managua, de la pluie et les bordures de rues en petits ruisseaux, mais rien d'alarmant. Par contre, la situation dans l'Atlantique Nord est désolante et au Honduras, où l'Ouragan se dirige, je n'ose pas imaginer la situation. Comme à Boaco, beaucoup de petites maisons y sont construites sur des flancs de montagne et ne tiennent à rien, toutes croches. Elles ne tiendront jamais le coup! Voici une photo de maisons à Boaco, prise en juillet dernier, pour vous montrer où sont construites certaines pauvres maisons...


Comme je vous disais, un journaliste du Journal de Montréal (Stéphane Alarie) m'a appelé hier au bureau. On a jasé une dizaine de minutes, il m'a posé des questions sur la situation à Managua concernant l'Ouragan Félix. Un article parait donc aujourd'hui dans le Journal de Montréal sur mon témoignage!!! Très drôle! La photo du haut est impressionnante. Il n'y a que ma mère, non moins inquiète après la lecture de l'article, que j'ai dû rassurer:) En-tout-cas, je suis bien heureuse d'avoir pu lui être utile et de lui fournir de l'information. J'aimerais bien joindre l'article sur mon blogue, mais je ne suis pas capable! Donc, si voulez le lire, procurez-vous le Journal de Montréal d'aujourd'hui 5 septembre ou bien demandez-moi le, je vous l'enverrai je l'ai en format PDF.


Donc je ne suis vraiment pas en danger ici, l'Ouragan a quitté le Nicaragua et en ce moment il fait gros soleil sur Managua! Mais je dois vous avouer qu'aujourd'hui je m'ennuie un peu plus de vous....
Émilie xxxxxx



mardi 4 septembre 2007

Ouragan Félix - Vérité: il est impossible d'arrêter la pluie

Aujourd'hui, la fébrilité est dans l'air...accompagnée de Félix l'Ouragan. 4 personnes sont mortes à date au Nicaragua à cause de ses ravages... Au bureau, nous sommes branchés en permanence sur Ya Radio Nicaragua et ils ne parlent que de ça. Mon voyage prévu pour demain et jeudi à Boaco est annulé. Boaco est situé plus au centre du pays et là-bas, un comité d'urgence a été formé au cas où. Faut y voir les petites maisons construites sur les flancs de montagnes et qui ne tiennent à presque rien, toutes croches! C'est sur qu'elles ne tiendraient pas le coup. Donc tout est un peu en suspens, on ne sait pas trop. Nous retenons notre souffle et espérons que Félix continue à diminuer en intensité.

Mais Managua n'est pas en état d'alerte, la ville étant située sur la côte du Pacifique. Par contre, une pluie torrentielle s'est abattue hier dans la nuit. C'est la première fois de ma vie que je ressentais la peur de la nature, c'était bizarre comme feeling. Couchée dans mon lit, la pluie était tellement forte que j'espérais que le toit était bien construit et qu'il ne me tombe pas sur la tête! L'intensité augmentait et j'espérais juste que ça arrête. Je n'ai pas très bien dormi (!) Cette péripétie m'a fait prendre conscience que la nature est plus forte que l'homme et que nous sommes impuissants devant ces phénomènes. Il est impossible d'arrêter la pluie, ou la neige, ou le vent. Le pouvoir de l'être humain a des limites. Il doit vivre et s'ajuster avec ce que lui impose la nature.
Finalement, au bout d'une heure, tout s'est arrêté et le calme est revenu. Fiouuuu!

Dernière chose, un journaliste du Journal de Montréal m'a téléphoné aujourd'hui au bureau (!). Il voulait le témoignage d'un témoin de la situation. Un article devrait paraître demain! En-tout-cas, je lui remets la médaille de la débrouillardise pour avoir réussi à me trouver ici!

Bye bye!

lundi 27 août 2007

Boulangère recherchée, bottes en caoutchouc et attitude zen un atout.



5AM. Mercredi matin. Ma sonnerie de cellulaire retentie.

Non, personne n’ose me déranger à cette heure, c’est plutôt mon alarme qui sonne pour me réveiller.

Pas que je n’ai pas de cadran, mais ici, un cadran qui ne marche qu’à l’électricité a besoin d’un helper 1 semaine sur deux pour accomplir sa courte mais non moins importante tâche quotidienne qui est de me rappeler que je suis au Nicaragua!

Donc, mercredi matin. Je suis enthousiaste malgré l’heure plus que matinale. Je dois être prête dans 1 heure car mes collègues viennent me chercher; nous partons à Congo, un village situé dans le fond foin du Nicaragua, à 4h de Managua.

Une douche froide (il n’y a pas d’eau chaude), un bon déjeuner d’avoine, de pain et de lait con chocolate plus tard, je suis prête. 6h tapant, j’entends le klaxon de la camionnette. Mes collègues sont arrivés et m’attendent devant la porte.

Le but de note escapade? Aller apprendre aux habitants de Congo comment faire du pain. Hein? Du pain? C’est quoi le rapport avec les communications ? As-tu changé de job? Ahhh du pain, du veux dire du ca$$$$hh?? Haha !

Euhhh…non. Je parle bel et bien du pain, cet aliment qui fait partie de notre alimentation de tous les jours depuis belle lurette. Cette activité de formation est organisée par mon organisme, l’ACJ, plus précisément par le secteur de développement local. Hein ? Du développement local? C’est quoi encore c’t'affaire-là? Ca développe quoi au juste? Des nuages ?

Euhhh…non, tout sauf ça! Le développement local, c’est développer, organiser et réaliser des projets concrets afin de venir en aide aux habitants de différentes localités qui éprouvent différentes difficultés.

Por ejemplo, à Congo, il y a un important problème de livraison de marchandises. Pour vous donner une idée, un pain qui partira de la capitale de Managua pour se rendre à Congo prendra…4 jours! Ouin….on repassera pour la fraîcheur.

Évidemment, la première idée qui vient à l'esprit de Roger le Nord-Américain est: les délais de transport sont trop longs ? Bin on va rajouter une camionnette c't'affaire!!

Oui Roger, tu as raison, l’achat d’une camionnette accélérerait le transport. C’est une idée, mais surement pas la meilleure. En-tout-cas chose certaine, cette solution n’aiderait en rien le pauvre air déjà pollué du Nicaragua. Et as-tu pensé aux coûts d’entretient de cette nouvelle camionnette? Encore des frais cachés... Et le progrès humain lui? Il est où là-dedans? Essaye de penser un peu plus longtemps Roger.

Non, l’achat d’une camionnette n’est pas la bonne solution. Les solutions de l’ACJ sont plutôt axées vers l’autonomie et l’indépendance. Pas de patchage de troue. Long-terme est le mot d’ordre. Ils ont besoin de pain? Bin la solution est bien simple, on va aller leur montrer comment en faire. Comme ça on s’assure qu’ils n’en manqueront plus jamais! Autosuffisance.

Donc, l’oreille toujours à l’affût, le cœur dévoué et les pieds bien encrés dans la terre (ou la boue !), l’ACJ a bien capté les bruits des ventres affamés des habitants de Congo. Let’s go on part, ils n’auront jamais vu autant de farine! Watch-out la pâte!


C’est donc en boulangère, bottes en caoutchouc et attitude zen en poche, que je partais, mercredi matin, bien heureuse de m’en aller montrer aux habitants de Congo comment faire du pain. En route, nous arrêtons faire les courses et acheter tous les ingrédients dans les mercados qui débutent tranquillement leur journée. De grosses poches de farine, de sucre, de la margarine, des fruits, du riz, de la poudre à pate, de la viande et autres aliment envahissent ma place sur la banquette arrière du pick-up. Nous ferons un séjour de deux jours à Congo. Au menu : marche dans les bois afin de peaufiner le répertoire des types d’arbres sur le terrain de l’ACJ, réunion avec le patelin en soirée, suivis sur d’autres projets en cours, visites chez des habitants, pain en quantité industrielle et joie de vivre !

Je suis enchantée. J’avais peut-être pas le look du siècle, mais pendant ces 2 jours, ni mes talon-haut de chez Nine West ou mes capris Benetton n’avaient d’importance. Tout ça ne comptait plus. J’avais trouvé un nouveau bonheur. Et une chose était confirmée : la joie ressentie par la découverte d’un nouveau slogan pour Poppers était déclassée. Oui, car ma nouvelle joie était accompagnée d’un sentiment d’accomplissement. Un sentiment d’être utile, de faire un acte pour la vie, un acte essentiel et important. Simple, mais probablement un de ceux qui m’apporteront le plus dans ma vie. Le développement local est précieux. C’est ça que je cherchais.


Si vous voulez voir des photos, j'ai 11 albums sur le site Facebook. Allez vous inscrire, ça prends 2 minutes et c'est mieux pour le support visuel.


www.facebook.com


Bonne journée!

mercredi 15 août 2007

Qui a dit que le travail était sans suprise et monotone?

Hey ho! Qué passo? Ca va la vie? Oui, je sais, je fais une très mauvaise chroniqueuse quotidienne de moi…mettons que dans les derniers jours, j’ai pas mal délaissé le côté quotidien. Mais j’ai de bonnes raisons. Premièrement, j’ai beaucoup de travail, deuxièmement j’ai été malade (encore) et troisièmement je suis partie 4 jours en voyage. Donc tout ca prend pas mal de temps.

Émilie, experte en communication?
Vérité : quand tu arrives comme coopérant humanitaire dans un organisme où tu fais un stage professionnel, tu as une étiquette collée en permanence sur ton front. Sur la mienne, c’est écrit EXPERTE EN COMMUNICATION.

Donc après 1 mois de travail, 14 réunions, 183 «no entiendo» et 222 «mas despacio por favor», j’ai enfin compris ce qu’ils veulent de moi : ils ne veulent pas que je fasse des communications, ils veulent que je leur montre COMMENT faire des communications. Ah ha, nuance! Ah oui? Moi? Professeure?

Donc oui, me voilà professeure en communication. Et ils attendent beaucoup de moi. Tellement que je sens continuellement dans mon oreille le vent de leur avide aspiration soutirant la moindre parcelle de bout de connaissances communicationnelles enfouies au plus profond de moi! Aaaaaaaahhhhhhhh !

En vérité, je n’étais pas du tout préparée pour donner 10 ateliers de 3 heures sur les communications. Autre vérité : je suis complètement dans le jus.

D'ailleurs, je tiens à remercier mes anciens profs de l’Université Laval qui ont répondu à mon appel de détresse et ont eu la gentillesse de m’envoyer pleins de notes et de documents sur les communications qui me sont déjà utiles dans mes nouvelles fonctions. Merci, merci ! Vive la solidarité, vive l’entraide, vive les professeurs, vive moi (haha)!!

Ayoye, moi professeure, ce n’est pas comme si j’avais 10 ans d’expérience dans le domaine ou un cours en pédagogie. Mais bon je n’ai pas bronché, car en fait plus j’y pense, plus je crois détenir toutes les connaissances pour assurer la demande. J’ai quand même un DEC en lettres et communication, un BAC en communication et un diplôme de l’école de journalisme Promédia! Sérieux, le match est parfait, il n'y avait pas meilleure candidate que moi pour accomplir ce stage. En plus, j’aime montrer des choses aux autres, me sentir utile!


Mais vous pouvez imaginer à quel point je me mors les doigts à penser aux grosses boites remplies de notes et de livres sur les communications qui dorment dans le sous-sol chez ma mère. Mais bon, ça fait partie de du jeu de l’aide humanitaire; le mandat n’est jamais vraiment clair avant que tu arrives…En-tout-cas, ça développe le sens de la débrouillardise et soudainement, Google devient ton meilleur ami.

Donc, la demande est claire (enfin): monter et donner trois niveaux de formations. Le premier niveau de formations est pour l’équipe technique et le comité de communication. Nous verrons les politiques communicationnelles ainsi que les stratégies de communication interne de l’organisme. 4 ateliers de 3 heures.


Le deuxième niveau s’adresse aux moniteurs et intervenants sociaux des centres jeunesse à Managua, Boaco et Léon. Nous verrons comment utiliser des outils communicationnels afin de mieux faire connaître les centres jeunesses et ainsi augmenter l'achalandage des centres. Ateliers de communication orale en public, montage vidéo et cours de photographies seront à l’horaire. D’ailleurs, je me remercie de m’être récemment intéressé à Movie Maker! 6 ateliers de 3 heures.

Le troisième niveau s’adresse aux employés du volet développement rural de l'ACJ. Nous verrons les techniques de rédaction, ce qui leur sera utile dans la réalisation d’entrevues et d’articles pour les demandes de subventions. 3 ateliers de 3 heures.

Je donnerai mes premières (enfin) formations ce jeudi, à Boaco, une petite ville située à 1h de Managua.
Donc demain malheureusement, je ne crois pas pouvoir avoir accès à Internet. Mais je me reprends vendredi sans faute.

Bye tout le monde je vous aime!
Mel J! Merci pour ton super beau commentaire! Je suis contente que tu me lises. Ca y est, je me suis trouvée un nouveau talent d'écrivaine...pas pire comme job ça! Vas-tu pouvoir faire la couverture graphique de mes futurs Best-seller? Ho!
xxx

Émilie
xxxx
p.s. En passant, oui je sais, ça manque de visuel ce blogue-là. Vendredi, je vous en met plein la vue! Wouaaaaa!

mardi 7 août 2007

Top Bagages - Position #1 !!!!!!!!

Hola! Comment allez-vous? Il parait qu'il pleut à Québec. Ici aussi, tous les jours on a une grosse averse...c'est l'hiver. Mais le soleil revient vite.Donc, quel est l'ultime objet qui détient la position #1??
1-Mon portable!
Oui mon portable. Devrais-je l'amener? Non, je risque de me le faire voler. Mais peut-être pas. Comment va être la sécurité là-bas? Vais-je avoir un endroit fermé à clef pour le ranger? Finalement, ma décision est grandement récompensée ; je travaille avec, je monte mes vidéos avec, j'y conserve mes photos, j'écoute des films avec, je vous écris avec, je l'utilise tous les jours! In-dis-pen-sa-ble. D'ailleurs, merci à Papa et à Charles, qui m'ont fait réaliser, la veille de mon départ alors que je pensais toujours le laisser à Qc, que la principale caractéristique d'un ordinateur portable, ç'était justement ça de pouvoir l'amener. Hun hun. Pas fou. Cet objet détient donc la première position! Waaaa!!!D'ailleurs félicitations à Ben et Élo qui ont misé juste. Et Amé Pin pour ta prédiction sur la crème solaire, je te dirais que c'est l'objet dont j'ai eu le moins besoin jusqu'à date. Moi qui m'étais amené de la 60. L'affaire c'est que le soleil est tellement fort et chaud ici, que même avec de la 60, tu te mets pas en-dessous! Vive l'ombre!
Bye todos hasta luego!Emilie

vendredi 3 août 2007

Top-Bagages - Position #2

Aujourd'hui, j'ai une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne, c'est que dans quelques instants, vous serez au fait de la position #2 du Top-Bagages et la mauvaise est que vous devrez attendre jusqu'à lundi pour savoir la position #1. Les semaines n'ont souvent que 4 jours ici!
Position #2 Ma lampara frontale
Comme je vous en avais déjà parlé dans un ancien message, les pannes de courant sont quotidiennes ici. Le soleil se couche à 18h, il fait noir tôt et lorsque les pannes sont le soir (1 semaine sur 2 ...oui...il y a bel et bien un horaire de pannes d'électricités, ca doit être la seule chose qui est bien organisée dans le pays!), bin ya pas de lumière!
Vous pouvez donc vous imaginer que le commerce de chandelles et de lampe de poche est fort. Par contre, les lampes frontales n'existent pas ici, même si c'est LE pays où ca devrait le plus exister.
Mais moi j'en ai une! En fait, l'avantage d'une lampara frontale, c'est qu'elle tient toute seule autour de la tête avec un élastique. Donc, mes mains sont libres, j'ai de la lumière et peux facilement vaquer à mes occupations. Essayez de vous brosser les dents avec une lampe de poche dans une main, la brosse à dents dans l'autre et le robinet qui coule...Pas évident. La lampara frontale vient donc à ma rescousse. J'ai l'air de tout sauf d'une Nicaraguayenne, et ma famille me trouve très drôle avec ça sur la tête, mais dans le fond je suis sure qu'ils sont jaloux et me trouvent géniales (hihihi!).
En passant, petit message, pour ceux qui désireraient faire de l'argent, je crois qu'il y en aurait pas mal à faire ici avec les lampara frontales... Investisseurs, manifestez-vous, j'embarque dans ce projet :)
Voilou, à lundi pour la position #1!!!
Bonne fin de semaine
xxxxxxxxxx

jeudi 2 août 2007

Top-Bagages - Position # 3

Le mois d'août est entamé, et à coups de journées fériées et de pannes d'électricité, je dois dire que je m'adapte plutôt bien. Aujourd'hui, voici la position #3 de cet époustouflant Top-Bagages. Un objet qui, pour la plupart d'entrevous, aurait été difficile à deviner, car oui je l'avoue je triche, c'est un objet que j'ai omis d'amener au départ, mais dont j'ai rapidement ressentie l'urgent besoin d'avoir. D'ailleurs, je remercie mon Papou pour avoir couraillé les centres d'achats à la recherche dudit objet et d'avoir tout mis dans la poste. Merci! Mais qu'est-ce????


Position #3 Le logiciel d'apprentissage de la langue espagnol Assimil


Sans farce, ceux qui ont envi d'apprendre cette magnifique langue qu'est l'espagnol d'une manière rapide et efficace, je vous conseille de mettre la main sur ce logiciel. IN-DIS-PEN-SA-BLE. Il comporte 4 CD audio et un livre, et ne demande que 30 minutes d'étude par jour. Et les résultats sont tangibles; j'ai reçu le précieux colis ce mardi et je vois déjà une différence dans mon niveau d'espagnol. Le seul hic, c'est que ce n'est pas donné....vous devrez débourser 100$ pour l'acquérir. Mais je crois que c'est un excellent investissement, surtout dans des cas de travail à l'étranger. Et Yolan, toi qui adore l'espagnol, ne vas pas te l'acheter, je te le prêterai à mon retour. En plus, tu auras une Nicaraguayenne avec qui pratiquer! Donc félicitations Pa, car mettons que tu avais fait une prédiction #3, c'est toi qui l'aurait remporté!


D'ailleurs ce matin, parlant de prédictions, Éloïse m'a fait part de la sienne. D'après elle, la 1ère place du Top-Bagages serait mon portable. Humm... intéressant...


Demain, la position #2.


Bonne jouuuuurnée!


Émilie


xxxxx


La méthode Assimil

L'Espagnol

Collection Sans Peine

Disponible dans les Renaud-Bray

99.95$

mardi 31 juillet 2007

Le Top-bagages Position #4

Holà! Aujourd'hui, avant de vous dévoiler la position #4 du Top-Bagage, je vous fait languir un peu, je réponds aux commentaires de Marjo:
Allo Marjo, Émilie B. qui nous a quitté, travaillais comme agente de communications pour l'organisme Dos Generaciones. Tu connais? C'est un grand organisme qui travaille pour les droits des jeunes. Je sais qu'ils ont une grosse équipe aux communications et une trentaine d'employés en tout je crois. Aussi, merci pour tes beaux mots d'encouragement. Disons que tu es bien placée pour comprendre la situation, ayant été accompagnatrice pour un groupe de stagiaires ici-même l'année dernière! D'ailleurs, y avait-il eu des rapatriements dans ton groupe? Et pour ce qui est d'Ometepe, ce n'est que partie remise, nous devrions y aller, si tout marche comme prévu, les 10-11- et 12 août prochain, étant donné que le 10 est jour férié (les jours fériés, ça pleut ici! Youppi!). Dernière chose: bonne continuité dans ta grossesse...des tripplés...et ils ont tous l'air de bien aller, y compris toi! Bravo! Chaque jour est une réussite!
Donc, retournons à ce drôle de Top-Bagages, voici la position #4:
#4-Mon épileuse électrique (!)
Oui, vous avez bien lu, je suis entrain de vous parler de mon épileuse électrique. Non mais, sérieux, je me demande comment j'ai fait pour endurer à tous les mois, pendant les 10 dernières années de ma vie, que mes poils de jambe soit assez longs pour pouvoir aller me faire épiler chez l'esthéticienne. D'autant plus que ça coûte cher et que je dois y reconter ma vie à chaque fois car je n'ai jamais la même fille! Donc, 2 jours avant mon départ au Nicaragua, dans un dernier blitz magasinage, je l'ai enfin trouvé au WalMart à côté des Galeries de la Capitale (moment de nostalgie), cet objet qui confirme ma féminité. Wow...quelle merveille, un 80$ bien placé. Cet objet détient la position #4, non seulement car je suis tout le temps en pantalons courts ici, mais aussi car lui aussi, je l'utiliserai pour toute ma vie! Rehourra!
Avant de quitter, je vous avise que demain 1er août, je ferai relâche de blogue, car c'est malheureusement un jour férié ici. Ahh...la vie est si dure (si je deviens Ministre du Travail au Qc un jour, j'augmenterai le nombre de jours fériés, c'est trop important!). De retour jeudi pour la position #3 du Top-Bagages. Ennuyez-vous pas trop!
Émilie xxxxxxxxxxxx

lundi 30 juillet 2007

Le Top-Bagages - Position #5

Un peu plus d'un mois est passé depuis le début de mon séjour au Nicaragua. Et ce que vous attendiez avec impatience est maintenant arrivé: c'est l'heure du Top-Bagages! Qu'est-ce que j'ai bien fait d'amener? Quelles sont les choses que j'utilise le plus? Quels sont mes bons coups? Oui, car faire ses bagages, ça peut être un casse-tête, surtout quand tu pars pour 5 mois dans un pays étranger. L'espace est limitée, chaque décision est réfléchie. Demandez à ma mère comment le bureau était bordélique avant mon départ. Elle avait presque hâte que je déguerpisse! Haha! Donc, pour rendre grâce à tous ces beaux objets, je vous offre cette semaine un Top 5 des objets qui embelissent mes journées et dont j'apprécie la présence à tous les jours! Je vous invite d'ailleurs à y aller de vos prédictions...Parmi vous qui savez ou qui avez déjà voyager pour savoir qu'est-ce qu'on utilise en voyage, d'après-vous, quel est l'ultime objet qui détient la position #1????? Lancez-vous! Le décompte est commencé, voici aujourd'hui le #5.
#5-Mes lentilles cornéennes JETABLES
Jeune adulte aux yeux sensibles que je suis, les verres de contacts m'ont toujours été inconfortables. Mon ancienne optométriste avait eu beau me faire essayer toutes les marques, mais aucune ne me convenait. Assez pour rejeter cette solution et m'en tenir uniquement à mes bonnes vieilles lunettes...ou à rien. Mais cette façon de pensée est maintenant révolue depuis que j'ai découvert les lentilles jetables! Wow! Quelle invention! Pas besoin de nettoyer les lentilles, ce qui souvent les abîmes et causent l'inconfortablité (ça se dit ce mot?). Tu mets tes lentilles neuves le matin, et puis tu les jette le soir. Une nouvelle paire à chaque fois! J'vous dis, ma vision de la vie a changé (hohoho)! Merci à ma nouvelle optométriste de la clinique Opti-Boutique de la rue Cartier (publicité gratuite).
Donc, les lentilles cornéennes JETABLES, détiennent la position #5 car je prends des cours de danse 5 X par semaine et que c'est mieux de faire ça avec des lentilles. Aussi, j'ai bien l'impression que cette nouvelle découverte me suivra pour toute ma vie! Hourra!
Demain...la position #4!
Bonne journée!

jeudi 26 juillet 2007

Coup de théâtre : nous ne sommes plus que 2....

Aujourd'hui, je vous écrit, je ne reviens pas d'acheter une cafétière, mais bien d'aller reconduire Émilie B. à l'aéroport. Elle a décidé de retourner au Canada. Elle a été malchanceuse dans ses conditions de travail et de logement et ça peut affecter le moral. Aussi, nous venons de passer le cap du 1 mois, étape dite de la crise pendant laquelle survient le fameux choc culturel: déprime, fatigue, frustrations, peur, désir de quitter, etc. On en a assez parlé pendant la formation! Moi et Virginia sommes un peu bouleversées de cette situation, nous nous voyions tous les jours et nous nous entendions super bien. On a essayé de la convaincre de rester, Virginia avec son côté service social, et moi en lui communiquant mes grandes théories positives de la vie! Mais en vain! On t'aime Émilie! Tu nous manques déjà! Envoie-nous des photos de toi dans un bon bain, toi qui marche dans une rue propre et toi sans sueur sur les avant-bras (maladie très courant ici :)! Haha! Et, avis à tous le monde, moi et Virginia accueillons toutes les ondes d'énergie positives! Merci, et ne vous inquiétez pas pour moi, je continue à garder la cap dans la bonne direction!

Je vous aime!

Émilie xxxxxxxxxx

mardi 24 juillet 2007

470 cordobas de bonheur

Moi et ma collègue Sofia revenons de magasiner. Nous avons acheté une cafetière. Le Nicaragua est un des plus grands producteurs de café au monde, et les Nicaraguayens boivent du café instantané! J'ai beau essayé de me convaincre que ça a bon goût, mais je suis incapable. J'ai donc proposé à ma collègue Sofia que l'organisme pourrait peut-être investir dans l'achat d'une cafétière, question de profiter et de rendre justice au délicieux café d'ici. Et aussi je me disais que de toute façon, c'était une stratégie de communication interne : les pauses café augmentent la communication entre les employés, augmente le niveau de bonheur des employés, et de ce fait, améliore le rendement (joke!!! :))

Bin ça a marché! Une ballade et 470 cordobas plus tard (25$ canadien), nous voilà équipés du bonheur: une belle cafetière Westinghouse-10 tasses qui a un super slogan : You can be sure...if it's Westinghouse!

Aussitôt revenue au bureau, j'ai voulu initier cette merveille et faire couler le premier filet d'or. Curieuses, mes collègues sont venues m'assister dans la préparation, elles me posaient des questions, me regardaient, étaient impressionnées: c'était la première fois qu'elles voyaient une cafetière! Wouaa...j'étais étonnée. Il fallait voir leur bonheur quand l'odeur du vrai bon café a envahit les bureaux. Tout le monde était content. J'ai pris ça à coeur en invitant tout le monde à se servir. Et je me suis dit qu'un geste considéré petit au Canada, peut devenir grand au Nicaragua! Qué rico!

lundi 23 juillet 2007

Yééé!

Bonjour! Aujourd'hui, j'ai eu mon premier suivi téléphonique avec Plan Nagua. J'avais à rédiger un rapport de Planification des résultats visés sur mon stage et j'ai eu des supers commentaires! Yééé! Ca commence bien la semaine.
Mon travail a quelque peu changé comparé à ce qui était prévu au départ. Je vais davantage faire de la formation en communication auprès des jeunes. Par exemple, je donnerai des ateliers sur la base de la communication, les outils communicationnels, les relations publiques, la communication orale, etc. Les jeunes pourront par la suite se servir de leurs nouvelles aptitudes au profit de l'ACJ. Ca risque d'être très plaisant! Et en parallèle, je rédige un plan de communication pour l'année 2008. J'ai du pain sur la planche.
Bye et bonne soirée!

mercredi 18 juillet 2007

Managua, une ville dangereuse

Managua, la capitale du Nicaragua, est plutôt dangereuse. À 19h, le soleil est couché, et je ne sors pas de chez moi, à moins d'être accompagnée d'une personne de confiance. Mais bon je suis prudente.
Mais ce qui m'ébranle le plus, c'est le nombre d'accidents de la route. En 5 jours, j'en ai vu 4. Les gens conduisent n'importe comment, ne regardent pas où ils vont, circulent vite. Le premier accident que j'ai vu, j'étais avec Virginia samedi après-midi, nous marchions vers la banque. Tout d'un coup, nous entendons le crissement aigu des pneus d'une voiture. Nous nous retournons et, à moins de 10 mètres, un gars qui traversait la rue se fait frapper par une voiture. Tout le monde s'est attroupé autour. Nous nous sommes approché et le gars était sain et sauve. Fiouuu. Je marche souvent pour aller travailler, mais ce n'est pas l'idéal. Les piétons ne sont pas très respectés.
Sinon, je suis en congé jeudi et vendredi cette semaine. Yahoo! Vu que nous avons un long week-end, nous partons à Ometepe, une île située à 3 heures de Managua. Parait que c'est très joli! Donc je crois bien faire (déjà) relâche de mes chroniques pour les 4 prochains jours.
À lundi!

mardi 17 juillet 2007

Scène 2, tome 2 - Y la luz se fue...

Bon. Ca commence bien, 2e journée et déjà en retard dans mes chroniques «quotidiennes»...Oulala! J'espère que vous n'avez pas passé la soirée sur l'ordinateur à attendre. Si c'est le cas (ce qui me surprendrait) il faut me pardonner, car j'ai une excuse du tonnerre : la luz se fue...ce qui veut dire que la lumière est partie, qu'on a eu une panne d'électricité. En effet, le Nicaragua a de gros problèmes énergétiques. Les causes sont diverses : privatisation, coût du pétrole, vol de l'électricité, etc. Le gouvernement doit aussi des sous aux compagnies d'électricité, mais il ne paye pas, donc la compagnie coupe tout simplement le courant afin de faire baisser la dette. La situation est compliquée, mon collègue vient tout juste de me faire un exposé de 45 minutes sur la situation de l'énergie au Nicaragua, mais mon niveau d'espagnol ne m'a pas permis de comprendre grand chose. Je vous en reparlerai en détails plus tard.
Bref, tous les jours entre 14h à 18h ou entre 18h à 22h, on perd l'électricité. Ce qui est chouette, c'est que quand la panne est à 14h15, le bureau ferme et je retourne chez moi. Oui, la vie est dure ici (vive les pannes d'électricité). Et quand les pannes sont le soir, on met des chandelles partout dans la maison et la cours, et on soupe et jase à la lueur des bougies. D'ailleurs, je suis assez fière de ma lampe frontale, c'est un très bon achat, je l'utilise tous les jours. Ma famille n'avait jamais vu ca...une lampe de poche dans le front...bizarre! Ils l'ont baptisé la lampara frontale. Très utile dans ce pays mettons....je crois que je vais leur en acheté chacune une avant de partir! Et vous? Avez-vous déjà vécu assez longtemps dans un pays étranger pour vivre des situations quotidiennes qui se démarquent de la vie au Québec? Racontez! Merci Marjo pour ton histoire de scorpion! J'ai bien aimé!

vendredi 13 juillet 2007

Scène 1, tome 1 - Los ratones

Depuis dimanche soir, j'éprouve de grandes difficultés à dormir. J'ai vu une souri dans ma chambre. J'étais à travailler sur mon portable, tranquilla, et elle est apparue dans mon champ de vision. Mais je n'ai pas peur du tout des souris, j'ai eu pleins de gerbilles quand j'étais jeune. Donc, je n'en ai pas fait un cas et je l'ai laissé là. Je me suis dit «elle sortira bien par où elle est entrée...en autant que ce soit avant que je me couche». J'allais me coucher, confiante que ma visite avait trouvé la sortie, quand soudain elle réapparait. Bon, elle n'a pas trouvé la sortie. Donc j'ai appelé Belma, une mère ça sait régler ces choses-là. Évidemment, juste pour me faire passer pour une niaiseuse, aussitôt Belma arrivée dans ma chambre, aussitôt la souri s'était cachée. Bon d'la m..., je me couche, elle peut bien rester ici, c'est impossible qu'elle me mange. Je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit-là. Faut dire que ma chambre mène directement dehors et que les murs ne montent pas jusqu'en haut. Et on aurait dit que toutes les bêtes aux cris les plus bizarres s'étaient donné rendez-vous au-dessus de ma tête dimanche soir. J'ai peur! Finalement, j'étais contente quand on a retrouvé une souri morte le lendemain matin dans la cuisine. Pas question que je passe pour une hallucinatrice de souris! Mais, comble de malheur, ce n'était même pas la «mienne» puisque j'ai retrouvé la «mienne» hier soir, morte, éventrée par le poison, gisant dans mon garde-robe ....Eurkk! Me semblait aussi que mon linge sentait les vidanges. Elle y était depuis dimanche soir...Moment à oublier. Virginia, qui était avec moi lors de la macabre découverte, voulait la prendre en photo, mais j'ai refusé, question de ne pas me remémorer cet épisode trop souvent.

Et vous? Avez-vous des histoires dégueux de bibittes à raconter? Laisse-vous aller, j'aime ça!

mardi 3 juillet 2007

Mi familia....

Hey holà! Et puis? Comment est la température au Québec? Ici, il fait une chaleur quasiment insupportable. Et c'est l'hiver! À la maison, le chien (qui s'appelle Luthor) ne fait rien car il fait trop chaud. Il est toujours écrasé quelque part et peine à respirer!

Mais je n'ai pas qu'un chien, j'ai aussi 2 soeurs, Malù et Maïté qui ont 9 et 11 ans et 1 frère Jamil qui a 18 ans. Ma nouvelle maman d'appelle Belma, et elle est aussi ma collègue de travail. Pour l'instant, elle est mon guide, mon phare, elle s'occupe bien de moi pour pas qu'il m'arrive trop de soucis. Mon nouveau papa s'appelle Eduardo, qui se plait à répéter les 5 mots qu'il connait en français : «Comment allez-vous mademoiselle?» et «Au revoir». Nous habitons dans une belle maison où j'ai ma chambre et même ma salle de bain privée! Cool! Au Nicaragua, presque tous les ménages ont une bonne. Elle fait la cuisine, le ménage, le lavage (à la main!). La nôtre vie avec nous dans une chambre au fond de la maison, avec son fils. Je ne la vois jamais relaxer, elle travaille très fort. Parfois j'ai pitié d'elle. Je trouve qu'elle devrait prendre du temps pour elle aussi...Mais bon c'est très pratique. En-tout-cas ça fait bizarre de se faire autant servir...J'adopte! Donc oui il y a pas mal d'action dans mon nouveau chez moi, mais c'est très agréable, ils sont tous chaleureux, souriants, aidants. Je les aime déjà!

Sinon pour ma fête dimanche, je suis allée visiter le village Catarina avec Virginia et sa famille. Wow, un paysage digne des plus belles vues au monde. J'ai passé une superbe journée. Merci à tous!

samedi 30 juin 2007

Rencontre à l'Ambasse du Canada au Nicaragua

Holà todos! Me voila arrivée au Nicaragua depuis une semaine. Une foule de choses se sont passées : début du travail, installation dans ma famille, visites, etc. Nous avons quittées Granada jeudi matin 28 juin, après 3 jours d'adaptation dans cette ville charmante, mais chaotique.

D'ailleurs, je ne vous ai pas raconté notre aventure à l'Ambassade du Canada. C'était mercredi, levées tôt, nous avions rendez-vous à Managua au Consulat de l'Ambassade du Canada en Amérique centrale. Le représentant Canadien qui habite Managua avec sa famille s'occupe des gros dossiers de l'aide du Canada à l'étranger. L'aide, c'est évidemment des sous distribués sous forme de programmes. Par exemple, la Croix-Rouge canadienne soutient financièrement le système de santé du Nicaragua, plus particulièrement pour ce qui est en lien avec les naissances, puisque le problème de mort infantile est présent ici. Mortalité infantile, mais aussi décès des mères qui parfois ne survivent pas à des accouchements difficiles et qui n'obtiennent pas les soins d'urgence nécessaires en cas de pépin. D'ailleurs, la plupart d'entres elles accouchent seules. Les services d'urgence sont très faibles ici, il n'y a pas beaucoup d'ambulances et sont en mauvais état. Le gaz est aussi cher ici que chez nous, donc les ambulances restent stationnées car pas d'argent pour mettre de l'essence. Voila comment la Croix-Rouge intervient, en payant de transmissions d'ambulances et en faisant le plein! Imaginez au Québec, un décès relié à un manque de gaz dans une ambulance serait passible de poursuite!

700 MILLIONS $$$ EN ÉDUCATION
Canada, Danemark et Hollande faisons équipe depuis peu et avons réunit pas moins de 700 millions de $$ pour soutenir l'éducation au Nicaragua. Par contre, ce programme se démarque par sa vision : au lieu de donner les sous forme de projets en coopération (comme je fais présentement), les sous sont directement versés au Ministère de l'Éducation au Nicaragua, qui peut l'utiliser comme bon lui semble. Cette façon de faire où les donateurs (nous!) sont moins impliqués, intervient dans un débat sur le leadership que doivent assumer les pays en difficulté. L'idée derrière tout ça, c'est que les pays en difficulté sont les mieux placés (hun hun) pour savoir comment utiliser ces sous. Cela va de soi, mais c'est aussi à l'encontre des façons traditionnelles de partenariat où la main d'oeuvre canadienne se rend dans le pays (genre moi!) et y «impose» sa façon de faire. Surtout que parfois lorsque le coopérant quitte, le projet est délaissé et abandonné. Avec ce nouveau programme de renforcement, les pays apprennent à gérer leurs propres sous et à assumer leur leadership selon leurs priorités. C'est ce vers quoi tendent de plus en plus les donateurs. Fini les stages de coopération! Ouste la Québécoise! Mais ce sujet fait beaucoup jaser, et mettons que je m'y intéresse particulièrement, étant ici en tant de coopérant!

Bon alors sur ce, je m'en vais coopérer!

Buenos dias!

Émilie

mardi 26 juin 2007

Granada


Allo! Ahhhh....le Nicaragua! À l'instant où je vous parle, je suis à l'hôtel, un vrai havre de paix, entourée de mes amies qui se balancent sur des hamacs, ou jouent de l'harmonica.

Aujourd'hui, nous sommes allées visiter la ville de Granada. La jungle...vous connaissez? Ici, les rues sont chaotiques, il n y pas de feux de circulation, il y a des marchands partout qui vendent des fruits, gommes, cigarettes, etc. Il parait que c'est rien comparé à Managua...oufff!!!! Nous avons marché beaucoup et sommes allées diner dans un restaurant sur le bord du Lac Nicaragua. Ce soir nous avons prévu aller manger dans un restaurant mexicain. Hasta luego!

Emilie

Nicaragua, me voila!


Heyyy! Salut tout le monde! J'espère que vous allez bien. Je suis arrivée au Nicaragua hier soir après une grosse journée d'aéroports en aéroports. Parmi toutes nos discussions pertinentes de la journée, notre conclusion est la suivante : yen a du monde qui voyage (très pertinent)! D'ailleurs, nous avons fait des rencontres intéressantes (2 Emilie en communication assises ensemble dans l avion, ça parle!). Nous avons rencontré un Marocain-Franco-suisse (euuuu...hein? ???) qui partait faire un stage de 6 mois en hôtellerie à San Salvador et viendra nous rendre visite à Managua en août. C'est fou comme les voyageurs se lient facilement d'amitié...comme si on avait cette grosse chose en commun qu'est le voyage!

En arrivant à Managua, 3 personnes nous attendaient et nous on amenés à Granada, une petite ville au sud de Managua. Nous logeons ici pour les 3 prochains jours, dans un petit hôtel décorés de hamacs. Et Internet est gratuit! Ce matin, la baignade a remplacé la douche et nous avons déjeuné dehors sur la terrasse, parmi les autres voyageurs.

Aujourd'hui, nous prévoyons aller visiter la ville, ça a l'air charmant. Et ce soir, nous avons déjà un souper de prévu avec un gentil Nicaraguayen que nous avons rencontré dans l'avion. Ne vous en faite pas, il est super correct et marrié avec une fille de Chicago qui faisait un stage comme nous! Il veut nous amener dans un bon restaurant pour manger du Gallo Pinto, LE mets typique du Nicaragua.

Je vous laisse, nous partons faire nos touristes, je vous embrasse et à bientôt!

Emiliana!